• 21 février, 2025
     
    Samantha Druzin a littéralement passé toute sa vie dans une salle de classe, d’abord en tant qu’élève, puis en tant qu’enseignante à l’école secondaire Bialik, où elle exerce depuis ces 15 dernières années. De ce fait, elle s’est retrouvée aux premières loges pour assister à l’évolution du paysage éducatif au sein des écoles juives. 

    « L’éducation juive a subi un grand changement dans ce monde post 7 octobre », a déclaré Mme Druzin, qui enseigne l’histoire et la culture juives en classe de 3e secondaire ainsi que l’anglais et l’art dramatique en classe de 1re et de 2e secondaire. « Des sujets que nous n’aurions pas souhaité aborder auparavant doivent à présent être absolument traités. Il est vrai que nous traversons une époque à la fois triste et effrayante, mais il s’agit aussi d’une période passionnante en ce qui concerne l’éducation juive et les liens qu’entretiennent les élèves avec le judaïsme et Israël. » 

    Mme Druzin a accepté ce nouvel état de fait avec une certaine ouverture d’esprit, se levant chaque matin à 6 heures pour consulter les médias sociaux et suivre ce que ses élèves regardent en ligne.

    « Je me dois de regarder ce que les élèves voient pour pouvoir en discuter, a-t-elle déclaré. Si je ne regarde pas ce qu’ils/elles regardent, je manque un moment propice à l’apprentissage. L’utilisation de vidéos et de publications Instagram est vraiment la nouvelle façon d’accéder à nos élèves. » 

    Comme le discours concernant Israël a changé dans les établissements d’enseignement supérieur et en ligne, nous nous devons également de modifier notre approche sur la manière d’enseigner Israël à nos élèves. C’est la raison pour laquelle la Fédération CJA a travaillé d’arrache-pied afin de mettre au point de tout nouveaux modules de cours sur Israël pour tous les élèves des écoles juives, tant au niveau élémentaire (de la première à la sixième année) qu’au niveau secondaire (de la première à la cinquième année).

    « Cette éducation doit aller bien au-delà de l’amour porté à Israël et doit se faire dès le plus jeune âge », a rappelé Yair Szlak, président et chef de la direction de la Fédération CJA. Nous devons être capables d’aborder toutes ces questions et de parler de ce que les gens disent à notre sujet et au sujet d’Israël. Ce programme repose sur la volonté de raconter notre histoire et de donner aux élèves les outils nécessaires pour affronter avec confiance les enjeux d’aujourd’hui. »

    Ce programme à la fois audacieux et visionnaire, le premier du genre en Amérique du Nord, devrait être mis en œuvre à l’automne 2025, juste à temps pour la rentrée scolaire. 

    « Au lendemain du 7 octobre, nous avons réalisé en tant que communauté juive de Montréal qu’il fallait que l’ensemble de nos élèves disposent des compétences nécessaires pour se défendre et faire entendre leur voix en faveur du peuple juif et d’Israël », a rappelé Karen Gazith Ph. D., directrice du Centre Bronfman de l’éducation juive de la Fédération CJA. « Et l’un des moyens les plus efficaces pour y parvenir est l’éducation. » 

    Ce programme est élaboré en partenariat avec nos écoles juives et les directeurs(trices) d’études juives. Nous travaillons également en étroite collaboration avec des expert(e)s externes, comme Zohar Raviv Ph. D., enseignant juif de renommée internationale et leader d’opinion qui occupe la fonction de vice-président international de la stratégie éducative à Taglit Israël. Nous avons fait appel à Gil Troy, historien spécialiste de la présidence aux États-Unis, commentateur public et auteur. Nous avons également sollicité Einat Wilf, ancienne membre de la 18e Knesset et éminente spécialiste de l’éducation, de la politique et de la société israélienne, ainsi que Haviv Rettig-Gur, journaliste israélien, correspondant politique et analyste principal pour le journal Times of Israel. Leila Roiter, enseignante au département des Langues modernes, des arts et de la culture au Collège Dawson a rédigé le programme. Elle est titulaire d'une maîtrise en éducation juive du Jewish Theological Seminary et de Columbia University. Elle possède une vaste expérience en matière d'élaboration de programmes se rapportant aux études juives. 

    Plus tôt ce mois-ci, M. Raviv et M. Troy se sont joints au rabbin Reuben Poupko de la congrégation Beth Israel Beth Aaron ainsi qu’à Alex Harris, associé à l’éducation pour Unpacked for Educators dans le cadre d’un colloque organisé par le Centre Bronfman de l’éducation juive (CBEJ) de la Fédération CJA intitulé : « Repenser l’enseignement d’Israël après le 7 octobre : raconter nos 4 000 ans d’histoire ». 
     
    « Ce colloque a porté un regard fascinant sur la manière de préparer la prochaine génération à représenter son identité juive et Israël, » a affirmé Steven Erdelyi, directeur de l’École Solomon Schechter.

    Soixante-dix éducateurs/trices en provenance de notre réseau de huit écoles juives, tant au niveau du primaire que du secondaire, ont passé une journée au Centre de conférences Gelber afin d’obtenir un aperçu de ce nouveau cadre pour l’enseignement relatif à Israël. Des outils et des stratégies concrètes ont été également proposés pour intégrer cet enseignement dans les cours de judaïsme et d’études générales au moyen d’ateliers, d’activités, de présentations et de discussions en groupe.

    « J’ai appris énormément et je suis reparti riche de connaissances et inspiré », a déclaré le rabbin Eric Grossman, directeur de l’école Akiva. « Chaque conférencier, qu’il soit expert des médias juifs, universitaire chevronné, rabbin respecté ou activiste, a apporté sa perspective unique. » 
    « Nous avons discuté de la manière dont nous devrions nous concentrer sur le fait que nous sommes un peuple qui célèbre la vie, plutôt qu’un peuple qui célèbre les persécutions ou les catastrophes, a déclaré Mme Druzin. Les difficultés que nous avons rencontrées en tant que peuple juif ne sont qu’une partie de l’histoire, pas toute l’histoire. Lorsque les élèves sortent de nos écoles, ils/elles doivent connaître leurs origines et en être fiers/ères, mais aussi être capables de réfuter les mythes et la propagande dont ils/elles font l’objet. Ils/elles ont besoin d’être suffisamment informé(e)s pour défendre leurs intérêts, ceux d’Israël et du peuple juif en général. »

    Le colloque et ce nouveau programme d’enseignement ne sont que les derniers éléments de l’approche multidimensionnelle adoptée par la Fédération CJA concernant l’enseignement relatif à Israël au lendemain du 7 octobre. Des cours de krav maga, un art martial d’autodéfense, ainsi que des cours de hasbara (communication stratégique) sont également proposés. Enfin, nous organisons régulièrement des événements où interviennent des conférenciers/ères en provenance d’Israël qui ont des récits passionnants à partager avec les élèves.
  • Emmy Rubin venait de commencer son premier semestre à McGill en 2023 lorsque les événements du 7 octobre ont eu lieu. Au milieu des manifestations anti-Israël qui agitaient l’université, la jeune femme a également été marquée par la rhétorique véhiculée par les journaux étudiants.
     (suite)
  • Les origines d’Abhinav Deshwar, étudiant hindou de 27 ans à l’université Concordia, ne l’ont pas empêché d’exprimer clairement son soutien à la communauté juive sur le campus. 
     
    Le jeune homme arbore fièrement son collier avec une étoile de David en argent partout où il va. Ce choix est pour lui une manifestation publique du lien significatif qu’il entretient depuis longtemps avec le peuple juif; en plus d’incarner le respect mutuel qui existe entre les communautés juives et hindoues.  
     (suite)
  • Près de 200 femmes de tous âges et horizons se sont réunies lors de cet événement. Cette initiative leur a permis de préparer des douceurs, mais aussi de se rendre compte de la force de la communauté.
     (suite)
  • Les chercheuses canadiennes Barbara Perry, Ph. D., et Marlene Grossman s’étaient initialement lancées dans une étude sur l’antisémitisme dans les universités en 2023, après avoir reçu une subvention gouvernementale, la première du genre, attribuée tout spécialement au domaine de l’antisémitisme. Des études avaient eu lieu dans les universités américaines, mais aucune n’avait été menée ici, au Canada.
     (suite)
  • Levana et Ellie ont collecté en tout près de 1000 $, qu’elles ont ensuite fièrement apporté à la Fédération CJA dans un grand bocal, accompagnées de leur mère, Eva Derhy. Madame Derhy fait partie du collectif Ora de la Fédération CJA et s’est récemment jointe à la cohorte des donatrices Lion de Judah de Montréal. Madame Derhy s’est dite fière d’avoir vu ses filles s’engager si jeunes dans la philanthropie.
     (suite)
  • La Fédération CJA s’est engagée à verser annuellement 7 millions de dollars à 13 écoles juives, dont la majeure partie finance des programmes d’aide aux frais de scolarité. Selon Karen Gazith (Ph. D.), directrice du Centre Bronfman de l’éducation juive, ce sont les élèves issus des ménages à faibles revenus qui bénéficient de la plus grande partie de ces fonds. Elle affirme que l’aide accordée pour les frais de scolarité a pour effet de démocratiser l’accès à l’apprentissage de la vie juive pour les familles de tous niveaux de revenus.
     (suite)
  • Dans les jours qui ont immédiatement suivi les attaques terroristes du 7 octobre en Israël, les élèves de confession juive ont commencé à faire les frais d’incidents anti-israéliens et antisémites, non seulement dans les cégeps et les universités de Montréal, mais également dans les écoles primaires et secondaires.
     (suite)
  • Alors que les étudiant(e)s reprennent le chemin des cégeps et des universités à Montréal pour une nouvelle année d’études, nous nous rappelons à la fois les perspectives et les défis qui se profilent à l’horizon. En raison de la hausse inquiétante des incidents antisémites depuis le 7 octobre, nous comprenons la détresse des étudiant(e)s et enseignant(e)s juif(ve)s et les effets que cela a eus sur notre communauté.
     (suite)
  • Pour Alex Senator, l’un des participants au premier voyage Birthright de Montréal depuis l’attentat du 7 octobre, être au premier rang de chaque randonnée était plus important que de soigner son ligament croisé antérieur déchiré.
     (suite)
  • Depuis 1984, l’organisation IVOW donne à des jeunes israéliens affectés par la guerre la possibilité de venir passer quelques semaines dans des camps d’été dans les Laurentides, avant de visiter Montréal, Toronto et Ottawa. La plupart d’entre eux sont en âge de célébrer leur bar-mitzvah ou leur bat-mitzvah, et d’autres ont 15 ou 16 ans.
     (suite)
  • Au printemps 2022, la guerre en Ukraine s’étant intensifiée, la Fédération CJA a cherché des moyens de soutenir les familles juives et de se mobiliser auprès des enfants ukrainiens cachés dans les abris à travers le pays déchiré par la guerre. 
     (suite)
  • Quand l’expérience d’un camp d’été juif est-elle plus qu’un simple plaisir au soleil? Lorsqu’il offre en plus un répit à un aidant qui se sent dépassé par les événements et lorsqu’il favorise une profonde connexion avec les membres de la communauté. 
     (suite)
  • Au cours des dernières années, Daniel Lach a principalement travaillé dans l’ombre, préparant des plats prêts-à-manger sortant directement de la cuisine laitière/pareve du Zera Café de la Fédération CJA.
     (suite)
  • Saviez-vous que les Juif(ve)s russophones représentent environ 9 pour cent des 90 0000 membres de la communauté juive de Montréal? La division de la Philanthropie JPR de la Fédération CJA joue un rôle crucial dans le maintien et le développement de la culture, des traditions et de l’histoire de ces Juif(ve)s.
     (suite)
  • Matthew Rouleau a toujours eu le sentiment d’avoir une âme juive, sans pour autant faire partie intégrante du peuple juif. Lors des nombreux voyages en Israël organisés par la Fédération CJA et financés par des donateurs anonymes, Matthew a découvert la nature accueillante de la communauté juive. De confession catholique, il a décidé de se convertir au judaïsme et a même été jusqu’à célébrer sa bar mitzvah lors de sa toute dernière mission.
     (suite)
  • Montréal, QC -  22 mai 2024 – Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) et la Fédération CJA applaudissent l’arrestation et la mise en accusation du présumé auteur des attaques ayant visé une école juive en pleine nuit le 12 novembre 2023. Cette attaque, pour rappel, avait représenté une escalade inquiétante dans la violence que subissent les Canadiens juifs. 
     (suite)
  • NOUVEAUX FONDS ALLOUÉS le 20 mars 2024 : 1 993 000 $
     (suite)
  • Le vote d'hier soir doit être condamné pour ce qu'il est
     (suite)
  • Vous les avez invité(e)s à souper chez vous, vous leur avez permis d’enseigner à vos enfants, vous avez partagé avec eux (elles) votre culture, tout cela, alors qu’ils (elles) font actuellement face au plus grand facteur de stress de leur vie. Nous nous sommes entretenus avec les Shinshinim de Montréal pour découvrir la manière dont ils et elles s’épanouissaient grâce à votre soutien, pour comprendre comment ils (elles) affrontaient la dure réalité de la guerre et quelles avaient été leurs réalisations en tant que bénévoles jusqu’à présent.
     (suite)
  • Une source d’espoir, de rétablissement et de renouveau. (suite)
  • La Fédération CJA agit pour les étudiant(e)s de la communauté.
     (suite)
  • 30 novembre — Journée annuelle de commémoration (suite)
  • Mise à jour concernant les répercussions du Fonds d’urgence de la Fédération CJA. (suite)
  • Accueil du président et du directeur général de la CSEM au Musée de l’Holocauste Montréal (suite)
  • La Fédération CJA et le CIJA sont au courant et profondément préoccupés par une politique proposée par la Société étudiante de l'Université McGill (SSMU) lors de son référendum à l'automne 2023, intitulée « Politique contre le génocide en Palestine », une politique qui n'a pas encore été approuvée. 
     (suite)
  • Mise à jour concernant les répercussions du Fonds d’urgence de la Fédération CJA. (suite)
  • Mise à jour concernant les répercussions du Fonds d’urgence de la Fédération CJA (suite)
  • Rien n’est plus important que notre sécurité. (suite)
  • Unissons-nous en tant que communauté pour que nos frères et nos sœurs puissent rentrer à la maison. (suite)
  • La sécurité est une priorité absolue à la rentrée scolaire et pendant les Fêtes.
     (suite)
  • Nous restons déterminés à assurer la sécurité des membres de la communauté. (suite)
  • Cette annonce marque une étape importante dans la lutte contre la haine des Juifs. (suite)
  • Nous devons unir nos voix contre l’antisémitisme. (suite)
  • Nous sommes là pour nous assurer que tous les membres de la communauté peuvent vivre en toute sécurité.
     (suite)
DLMMJVS
      
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
     
Allumage des bougies
du chabbat
21 mars  18h50
Haut de page