Les Shinshinim de Montréal : contribuer à l'unité et à la communauté

Les Shinshinim de Montréal : contribuer à l'unité et à la communauté

Vous les avez invité(e)s à souper chez vous, vous leur avez permis d’enseigner à vos enfants, vous avez partagé avec eux (elles) votre culture, tout cela, alors qu’ils (elles) font actuellement face au plus grand facteur de stress de leur vie. Nous nous sommes entretenus avec les Shinshinim de Montréal pour découvrir la manière dont ils et elles s’épanouissaient grâce à votre soutien, pour comprendre comment ils (elles) affrontaient la dure réalité de la guerre et quelles avaient été leurs réalisations en tant que bénévoles jusqu’à présent.

Liron Gandelman – École de formation hébraïque, synagogues Beth Tikvah et Or Shalom

Liron Gandelman – École de formation hébraïque, synagogues Beth Tikvah et Or Shalom

Liron Gandelman – École de formation hébraïque, synagogues Beth Tikvah et Or Shalom

Au lendemain de l’attaque du Hamas, Liron Gandelman s’est efforcée d’inspirer la communauté juive de Montréal. Elle a prononcé un discours devant sa synagogue, expliquant qu’elle restait forte et qu’elle avait l’intention de persévérer malgré le stress qu’elle subissait. Les membres présents à la synagogue l’ont ensuite abordée pour lui dire combien ses paroles les avaient réconforté(e)s.

Ils et elles sont venu(e)s me voir et m’ont dit : « Entendre cela de la part d’une Israélienne — que tu n’as pas perdu espoir, que tu restes forte — nous donne un sentiment de sécurité et de puissance, a-t-elle déclaré. Je n’aurais jamais pensé qu’un petit discours puisse avoir un tel effet et que les gens le prendraient autant à cœur. Cela m’a fait comprendre l’importance de mon travail ici. »

Liron estime que c’est le moment idéal pour elle de participer au programme des Shinshinim : les Israéliens et les Israéliennes comme elle ont besoin de rester à l’étranger pour expliquer ce qui se passe réellement dans ce conflit, ainsi que la manière dont ils et elles s’en sortent sur le plan personnel.

Shira Sheffer – Talmud Torah, synagogue Spanish and Portuguese et YMYWHA

Shira Sheffer – Talmud Torah, synagogue Spanish and Portuguese et YMYWHA

Shira Sheffer – Talmud Torah, synagogue Spanish and Portuguese et YMYWHA

Certains des programmes de Shira Sheffer ont abordé les difficultés de la guerre pour les familles en Israël. Lors d’une activité, elle a demandé à un groupe d’adolescents et d’adolescentes de réfléchir aux trois derniers mois de leur vie, puis leur a expliqué les conditions dans lesquelles les otages du Hamas se trouvaient depuis tout ce temps. En voyant les réactions des adolescent(e)s, elle s’est rendu compte que certaines situations qu’elle trouve normales semblaient effrayantes pour d’autres personnes.

« Une fille du programme est venue me voir et s’est mise à pleurer, raconte Shira Sheffer. Personne ne vous apprend à gérer une telle situation, mais j’ai appris à mieux appréhender les émotions des autres et à les aider. »

Shira travaille actuellement avec le YMYWHA à l’organisation d’un marathon en hommage aux soldat(e)s israélien(ne)s tombé(e)s au combat. Le Ratzim Lezichram signifiant « courir en leur mémoire » en hébreu aura lieu en mai.

Roey Torati — École Akiva et synagogue Shaar Hashomayim

Roey Torati — École Akiva et synagogue Shaar Hashomayim

Roey Torati — École Akiva et synagogue Shaar Hashomayim

Roey Torati transmet sa passion pour l’Armée de défense d’Israël aux adolescents et adolescentes de Montréal. Il prépare un projet pour le mois d’avril en collaboration avec le mouvement de jeunesse BBYO (B’nai B’rith Youth Organization) afin de montrer aux élèves le processus d’enrôlement au sein de l’armée. Ce projet comprend des exercices de préparation aux examens, des activités d’entraînement physique et une possible séance de paintball.

« L’armée israélienne est la principale composante de l’existence d’Israël », affirme-t-il.

Troublé par les nombreuses manifestations qui ont eu lieu à Montréal à la suite des attaques du Hamas, Roey a également appris l’importance de la lutte contre l’antisémitisme. En montrant aux jeunes Canadiens et Canadiennes son point de vue israélien, il a le sentiment de se battre pour son pays à un autre degré.

« Je représente mon pays auprès des Juif(ve)s de la diaspora et j’explique aux élèves l’expérience d’un(e) jeune en Israël qui est appelé(e) à s’engager dans l’armée, explique Roey. Cela signifie beaucoup pour moi. »

Ronel Clain — École Maïmonide et Adath Israel

Ronel Clain — École Maïmonide et Adath Israel

Ronel Clain — École Maïmonide et Adath Israel

Ronel Clain fait tout son possible pour reconstituer, à Montréal, la vie israélienne à grande échelle. Dans le cadre d’une activité, qui a nécessité des mois de préparation et pour laquelle il fut accompagné par un groupe d’élèves du secondaire de l’École Maïmonide, il a recréé la place du marché — Le souk — de Jérusalem avec ses vendeurs bruyants et ses goûters typiques comme les Bissli. L’événement a permis de recueillir plus de 3 000 $ pour les soldat(e)s israélien(ne)s.

« J’étais fier des jeunes. Ils étaient passionnés par l’idée de faire connaître Israël aux enfants, a-t-il déclaré. J’étais également ravi de voir l’amour que les enfants portaient à Israël. Leur attachement est véritable, même s’ils vivent au Canada. »

En outre, Ronel affirme que la communauté juive de Montréal s’est montrée extrêmement prévenante et solidaire à la suite de l’attentat du 7 octobre. Le personnel et les élèves du secondaire de l’École Maïmonide lui demandent régulièrement s’il a besoin d’aide ou s’il va bien. Plusieurs familles ont pris de ses nouvelles et certaines d’entre elles l’ont invité à souper.

Tal Maayan – Académie Solomon Schechter, Congrégation Dorshei Emet, Temple Emanu-El-Beth Sholom

Tal Maayan – Académie Solomon Schechter, Congrégation Dorshei Emet, Temple Emanu-El-Beth Sholom

Tal Maayan – Académie Solomon Schechter, Congrégation Dorshei Emet, Temple Emanu-El-Beth Sholom

Tal Maayan est fière des liens solides qu’elle a tissés à Montréal. Elle dit avoir plusieurs points communs avec sa famille d’accueil, malgré sa différence d’âge avec le couple de trentenaires et leurs enfants de quatre et six ans.

« Quand je suis arrivée, ils écoutaient Justin Bieber et Taylor Swift dans la voiture. Maintenant, ils écoutent Idan Amedi et Omer Adam, raconte Maayan. J’ai l’impression qu’ils font partie de ma famille. Nous plaisantons toujours sur le fait que nous pourrions être cousins. »

Quand elle a appris que des ami(e)s israélien(ne)s avaient été blessé(e)s, Maayan affirme que ces liens avaient été cruciaux. S’occuper des élèves de l’Académie Solomon Schechter l’a même aidée à prendre soin d’elle-même.

« Au travail, certaines journées peuvent être difficiles. Mais quand je vois les enfants arriver — quand je vois le peuple juif avoir du succès, aimer Israël et m’exprimer leur amour —, cela me fait comprendre que nous avons un avenir. »

Le programme des Shinshinim permet à des diplômé(e)s israélien(ne)s du secondaire âgé(e)s de 18 ans de reporter d’un an leur service militaire obligatoire pour faire du bénévolat à l’étranger. Les cinq membres de la cohorte montréalaise de 2023-2024 travaillent dans divers centres communautaires, écoles et synagogues tout en partageant leur culture à leurs familles d’accueil et aux membres de la communauté.

Mai
DLMMJVS
   
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Allumage des bougies
du chabbat
10 mai  19h55
Haut de page