- 17 janvier 2025Lorsque la nouvelle de l’accord sur la libération des otages est tombée, j’ai écouté une entrevue avec Meirav Leshem Gonen, la mère de l’une des soldates retenues en otage à Gaza. L’angoisse qu’elle éprouvait alors qu’elle attendait la confirmation de la libération de sa fille Romi, qui devait faire partie des 33 premiers otages de la première phase de l’accord, était réellement émouvante. Les sentiments de Meirav reflètent ceux des nombreuses familles, qui espèrent le retour de leurs proches et qui naviguent entre l’espoir et l’incertitude, car elles ne savent pas si leurs êtres chers sont inscrits sur la liste ni même s’ils sont encore en vie. Il est pratiquement impossible de comprendre les émotions que Meirav et les autres familles vivent, car ces émotions sont la conséquence de la guerre psychologique menée par le Hamas contre Israël depuis le 7 octobre 2023.Au cours des semaines à venir, les familles des otages et l’ensemble du monde juif navigueront entre un bonheur sans précédent et une profonde tristesse. Depuis plus de 469 jours, ces personnes — mères, pères, enfants et êtres chers — endurent des traitements inhumains en plus de souffrances physiques, sexuelles et psychologiques inimaginables. Les survivants et les survivantes se posent de multiples questions à propos de leur rétablissement. Ces vies — et celles de leurs familles — ne seront plus jamais les mêmes.Les survivants et les survivantes devront consacrer des efforts considérables à leur guérison, et, en tant que communauté juive montréalaise unie et communauté juive mondiale, nous sommes déterminés à les soutenir ainsi que leurs familles et leurs communautés. Notre appui collectif et notre solidarité leur fourniront de la force, pendant la période extrêmement difficile qu’ils et elles devront traverser.De nouveau, Israël et le peuple juif se trouveront en première ligne quand viendra le temps de chercher des solutions à des problèmes auxquels le reste du monde n’aura pas été confronté. La thérapie et le soutien, dont les otages survivant(e)s auront besoin, redéfiniront des pratiques dont le monde entier bénéficiera par la suite.Nous partageons le désespoir des familles dont des membres ont été assassiné(e)s. Ces familles peuvent désormais entamer le processus sacré du deuil en enterrant leurs proches en plus de trouver un semblant d’apaisement, après avoir vécu dans l’incertitude depuis cette date horrible.À tous points de vue, la nouvelle d’un accord sur la libération des otages est bienvenue. Après 15 mois de guerre sur sept fronts, Israël et son peuple aspirent à la paix, une paix en toute sécurité. La guerre contre le Hamas a fait beaucoup trop de victimes innocentes à Gaza, au Liban et en Israël. Huit cent trente-cinq jeunes hommes et femmes sont tombés au combat pour défendre Israël depuis le 7 octobre 2023. Cet accord représente une lueur d’espoir, la fin potentielle de la guerre et les premiers pas vers un avenir pour lequel nous prions tous et toutes — une réalité différente et meilleure pour Israël et le Moyen-Orient.Que ce moment de notre histoire collective confirme notre foi en notre peuple. Puissions-nous trouver l’unité malgré nos différences. Prions pour le rétablissement des otages survivant(e)s et n’oublions jamais ceux et celles que nous avons perdu(e)s. Aujourd’hui plus que jamais, il est clair qu’ici à Montréal, nous sommes profondément attachés à l’État d’Israël, à sa santé, à sa force et à son avenir.Je pense aux membres des familles des otages que j’ai rencontré(e)s en Israël et ailleurs dans le monde depuis le jour fatidique. Pour eux tous et elles toutes, la vie s’est arrêtée le 7 octobre et ils retiennent leur souffle depuis ce temps. J’ai été témoin de leur douleur et de leur angoisse. J’ai aussi ressenti le poids de leur chagrin. Que cette nouvelle leur permette de respirer et leur apporte réconfort et soulagement dans les jours et les semaines à venir.Prions pour que tout Am Israel connaisse la paix!Chabbat Chalom et Am Israel Chai.Yair Szlak, B.A., LL.BPrésident et chef de la directionFédération CJA