À Chavouot, qui commence au coucher du soleil le dimanche 16 mai cette année, nous commémorons le don de la Torah sur le mont Sinaï.

Cette année, alors que nous sommes sur le point de célébrer, nos pensées, nos prières et nos cœurs se tournent une fois de plus vers notre famille élargie en Israël. L'intensification du conflit armé de la semaine dernière a surpris la grande majorité des Israéliens et, de surcroît, les Juifs du monde entier. La vue de ma sœur enceinte assise sur le plancher de son miklat (abri anti-bombes), son enfant de deux ans dans les bras et son mari les enlaçant très fort, me hante. L'image de survivants de l'Holocauste devant se rendre à toute vitesse dans des abris anti-bombes, 76 ans après la fin de la Shoah, me tire des larmes. Ces images caractérisent la semaine dernière pour des millions d'Israéliens, qui ont été victimes d'un insupportable tir de près de 2 000 roquettes sur Israël par le Hamas. Où ailleurs dans le monde, de telles images seraient-elles acceptables? À Paris? À Londres? À New York? Certainement pas. Malgré tout, le monde reste silencieux. Je joins mes prières à tous ceux qui croient à la paix. Nous voulons la justice et la transparence, la compréhension et l'acceptation.

Cette année, la fête de Chavouot nous oblige à démontrer notre détermination et notre résilience en tant que communauté et en tant que nation juive unie des quatre coins du monde. Lorsque nous avons reçu la Torah, nous avons accepté la responsabilité collective d'assurer le bien-être de notre peuple et de notre communauté tout entière. Nous formions une nation unie au mont Sinaï, et nous le demeurerons en affichant notre courage et notre solidarité envers la communauté juive mondiale ainsi qu'envers nos frères et nos sœurs en Israël.

Le peuple juif est résilient. Le peuple juif est fort. Et surtout, notre nation est compatissante, bienveillante et aimante. Ses membres sont toujours présents les uns pour les autres. Il suffit de nous rappeler les incroyables réalisations de la communauté — ici à Montréal et partout ailleurs dans le monde —, et ce, particulièrement en période de crise.

Fête printanière, Chavouot est associée à la croissance. Les jours allongent, les fleurs et les arbres bourgeonnent pour faire éclore l'espoir et la promesse d'un avenir meilleur. Nous prions pour que tous les Juifs du monde connaissent une Fête calme et paisible. Nous prions pour que les blessés puissent se rétablir rapidement — réfoua shéléma — et nous prions aussi pour nos frères et nos sœurs en Israël de même que pour les soldats de l'Armée de défense d'Israël.

Je vous souhaite ainsi qu'à vos proches Hag Chavouot sameach.  


Yair Szlak, LL.B.
Chef de la direction, Fédération CJA


« Le Livre de Ruth, que nous lisons à Chavouot, raconte l'histoire d'une convertie du pays de Moab qui reste fidèle à sa belle-mère, Naomi. Ruth arrive en Terre d'Israël en tant qu'étrangère, sans attaches, sans histoire et sans amis. Mais ce « Récit de bonté » représente aussi l'histoire du peuple juif, une histoire qui parle d'espoir, de résilience et de la patience qu'il faut acquérir afin d'avoir une vue d'ensemble. Car Ruth, à la fin du Livre, donne naissance à la Royauté et au Roi David. Cette histoire nous rappelle que peu importe d'où l'on vient, peu importe les difficultés, il suffit de quelques actes de bonté pour accéder à la Royauté. »
Rabbin Freundlich, Congrégation Tifereth Beth David Jérusalem

 

« Bien plus qu'une commémoration de ce qui s'est passé au mont Sinaï, Chavouot incarne la révélation actuelle. Le jour de Chavouot, chacun d'entre nous reçoit à nouveau le don de la Torah, de manière plus profonde, significative et spirituelle. La Torah est un cadeau divin éternel et un véritable plan de renouveau. »
Rabbin Getzy Markowitz, Montreal Torah Center – Bais Menachem Chabad Lubavitch

 

« Le jour de Chavouot, toute la communauté juive – passée, présente et future – s'est rassemblée au mont Sinaï. À Chavouot nous racontons également l'histoire de Ruth, cette étrangère qui, par des actes de bonté, est devenue une héroïne pour notre peuple. Puissent ces récits nous inspirer tandis que nous renforçons notre communauté et approfondissons la part de judaïsme dans nos vies. »
Rabbin Grushcow, Temple Emanu-el-beth-sholom

 

« Quand la Thorah nous a été donnée, le monde aurait été détruit si nous ne l'avions pas acceptée, et les enfants ont été garants pour la transmettre. Les frontières séparant le ciel et la terre disparurent. La création sombra dans le silence jusqu'à ce que D.ieu apparaisse avec les Tables de la loi. La Thorah n'est pas derrière nous, mais a des siècles d'avance sur nos aspirations. Puisque D.ieu a épargné les enfants des répercutions graves de la Covid, ayons confiance en lui pour la suite. »
Texte inspiré d'un extrait d'un article du Rabbin Yaacov Levy Bencheton, Synagogue Beth Rambam

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Allumage des bougies
du chabbat
26 avril  19h37
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